Covid : Raoul Hedebouw, un député belge piqué au vif

Partout dans le monde, la gestion de la pandémie du Covid a donné lieu parfois à des règles incohérentes, mesures inefficaces voire des décisions contradictoires. En Belgique, Raoul Hedebouw, un député du PTB, n’a pas mâché ses mots en moquant les règles imposées aux cafés dans ce pays.

En Belgique, c’est un député qui se moque des mesures sanitaires anti-Covid imposées au cafés. Raoul Hedebouw, porte-parole du Parti du Travail de Belgique (PTB), prend en exemple un soir d’match de l’Euro de football. Des mesures que ce élu de la ville de Liège qualifie d’absurde et d’incompréhensible : « Est-ce que quelqu’un a compris quelque chose à cette affaire d’heures des cafés ? », a-t-il demandé lors de son intervention, très remarquée, au parlement belge.

« En gros, en Belgique, on pourra rester jusqu’à 22h à l’intérieur. A 22h, ledreen buiten (tout le monde dehors) ! Pour aller tout simplement en terrasse. Parce qu’en terrasse, chers collègues, on pourra rester jusqu’à 23h30 », s’est exclamé Raoul Hedebouw. Une situation qu’il juge grotesque puisqu’il dit : « Donc, on organise le bordel général ». Ce n’est pas fini, comme souligne Raoul Hedebouw : « En extérieur, 400 personnes pourront se tenir debout, mais si la consommation de bière est autorisée, elles devront être assises. C’est bien connu: l’absence de bière fait monter le virus à 1,50 mètres ». 

Sa performance, immortalisée par les réseaux sociaux, a fait le buzz sur le net. Un politique qui dénonce l’absurdité des mesures sanitaires en Belgique à un moment où partout dans le monde la pandémie est en constante régression. Raoul Hedebouw, est, depuis 2008, porte-parole du Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA, extrême gauche) et conseiller communal à la ville de Liège ainsi que député fédéral depuis les élections législatives du 25 mai 2014.

Raoul Hedebouw est un homme très engagé. Il reverse les trois-quarts de ses 6 000 euros de rémunération de parlementaire au PTB. M. Hedebouw estime anormal que les hommes politiques puissent s’enrichir et se détacher de la population grâce à leurs mandats[