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Trente deux ans après le Cameroun de Roger Milla en Italie, les Lions de l’Atlas écrivent une nouvelle et belle page de l’histoire du football africain en général et arabe en particulier.
À Qatar, au milieu du gotha du football mondial, les hommes du génial Walid Regragui, ont éclaboussé de leur classe, de leur fougue et de leur grinta leurs adversaires. Ainsi lors du premier tour les Marocains ont terminé en tête de leur groupe avec un total de sept point consécutifs à un nul et deux victoires.
En effet les coéquipiers de Hakim Ziyech se sont neutralisés avec la Croatie de Modric avant de s « offrir deux beaux succès face respectivement à la Belgique de Hazard et au Canada de Buchanan. Une belle entrée en matière qui a donné à réfléchir aux entraîneurs des autres sélections et en premier lieu à Luis Enrique, coach de la Roja.
Ce dernier, hier face aux Lions de l ‘Atlas, a joué la carte de la prudence en huitièmes de finale. En fait même Walid Regragui a adopté le même système. Ceci a donc débouché sur un match tactique qui s’est soldé par un nul blanc. Ce fut la deuxième rencontre de ces huitièmes de finale à connaître les prolongations, puis les tirs au but après celle de la Croatie-Japon. Cette épreuve aussi éprouvante pour les joueurs que les spectateurs a tourné à l’avantage des Lions de l ‘Atlas qui ont obtenu leur ticket pour les quarts de finale où ils affronteront le Portugal. Un autre rendez-vous avec l’histoire attend donc les héritiers de Larbi Benbarek.
Mustapha Abou Ibadallah
