Le monde d’après, vous avez dit?

Le monde d’après. Voilà bien une expression née avec le développement du Covid, et aussi vite oubliée une fois la reprise économique enclenchée. Nous nous sommes rapidement rendu compte que le monde d’après allé être assez similaire au précédent. Alors, oui, on allait pouvoir télétravailler un peu plus. Oui, l’économie marocaine, très en retard en la matière, s’est numérisée un peu plus vite que prévu à l’aune de cette crise. Oui, l’industrialisation est devenue un thème à la mode. Reste encore à passer des paroles aux actes sur ce sujet. Ce sera l’un des principaux chantiers de ce gouvernement.

Le monde d’après ne devait être, finalement, qu’une petite accélération de mouvements déjà bien en place. C’était sans compter une fois encore sur l’improvisation de l’actuel exécutif. On croyait en avoir fini avec ces mesures de dernière minute, sans préavis, ni consultation. Il y a eu l’obligation du pass vaccinal, du jour au lendemain. Depuis des mois, le gouvernement martelait ici et là que la vaccination ne serait jamais obligatoire. Puis un jour, ça l’est devenue. Ou alors que les professionnels comptaient sur les vacances de fin d’année pour sauver ce qu’ils pouvaient d’une saison catastrophique, le gouvernement a décidé de les achever en fermant les frontières. Enfin, cette histoire d’inflation et cette insolente hausse du carburant. Là aussi, l’équipe Akhannouch ne cesse de nous entuber. Comme quoi, le monde d’après, on en est encore loin…